A la frontière de la Saintonge et du Bordelais, la Haute-Saintonge est un pays du Midi Atlantique. S’étendant sur le quart méridional du département de Charente-Maritime, elle offre un véritable kaléidoscope de paysages remarquablement variés, allant des coteaux viticoles de champagne, aux marais des rivages de la Gironde (le plus vaste estuaire d’Europe) en passant par les milliers d’hectares boisés de pins maritimes. Deux mille ans d’une riche histoire parfois mouvementée ont laissé des traces dans la pierre, villa gallo-romaine, sites mérovingiens, châteaux et dizaines d’églises romanes aux caractéristiques locales si particulières.
La Solidarité intercommunale née en 1976 pour porter le premier Contrat de Pays a pris la forme d’une Communauté de Communes dès 1992 et donné naissance à la plus vaste structure de ce type en France. Forte de cette longue expérience, la Haute-Saintonge a su mettre l’aménagement du territoire au cœur de son action autour de grands projets structurants tels que les Antilles de Jonzac, le Pôle de sécurité et de sports mécaniques, la Maison de la Forêt, la Maison de la Vigne et des Saveurs, le Centre des Congrès, le parc des Labyrinthes de Montendre, l'Aéropôle ou bientôt la Maison du Kaolin.
Tournée vers l’avenir, la Haute-Saintonge est un territoire innovant conscient des nouveaux enjeux. Deux pépinières d’entreprises dédiées au développement durable dont une spécialisée dans les véhicules du futur. Grâce à son action dans le domaine des nouvelles énergies, le territoire a reçu, en février 2015, le label national TEPCV (Territoire à énergie positive pour une croissance verte) et a été sélectionné au niveau régional aux dispositifs TEPOS (Territoire à énergie positive) et EIT (Ecologie Industrielle territoriale). Il est envisagé à court terme d’équiper l’ensemble du territoire en bornes de recharge pour véhicules électriques et hybride. Pour soutenir sa stratégie de développement, la Haute-Saintonge a été retenue au programme européen LEADER (Liaison entre Actions de Développement de l’Economie Rurale 2014-2020) et a déposé une candidature en juin 2022 au Volet territorial des fonds européens 2021-2027
Forte de la richesse de son environnement, de ses équipements et de son dynamisme, cette Terre de Charme est un Pays où il fait bon vivre, voyager ou entreprendre.
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Date de création
: 1992 -
Population
: 68 107 habitants au 1er janvier 2021 -
Superficie
: 1 760 Km -
Densité de population
: 39.6 habitants au Km2 -
Principales Communes
: Jonzac, Pons, Montendre, Mirambeau, Archiac, Saint Genis de Saintonge, Montguyon, Montlieu la Garde, Saint-Aigulin
Compte administratif 2023
Budget prévisionnel 2024
Arrêté préfectoral portant sur les modifications des statuts de la Communauté des Communes de la Haute-Saintonge
Le Conseil pour le développement du pays de la Haute-Saintonge (1976-1992)
En 1976, pour élaborer et suivre le contrat de pays devant être signé avec l’Etat, le Conseil pour le Développement du Pays de la Haute-Saintonge (CDPHS) voit le jour. Il regroupe les huit cantons d’Archiac, Jonzac, Mirambeau, Montguyon, Montendre, Montlieu-la-Garde, Saint-Genis-de-Saintonge et Pons. Il est présidé jusqu’en 1989 par le docteur Louis JOANNE, député et maire de Chevanceaux. Le principal objectif du CDPHS est de définir une politique de développement en vue de lutter contre l’exode rural. En 1977, un diagnostic matérialisé par un livre blanc « la Haute-Saintonge, un pays rural face à son avenir » est réalisé sous la direction de Claude BELOT, alors vice-président et professeur agrégé de géographie. Cette étude servira de référentiel aux différentes actions mises en œuvre : développement économique, amélioration du cadre de vie etc. En 1985, le CDPHS adopte la charte intercommunale d’aménagement et de développement incluant 130 communes. En 1989, Claude BELOT, sénateur-maire de Jonzac devient président.
Pendant 16 ans, le CDPHS mène des actions multiples et innovantes. Ainsi, dès la fin des années 1970, la Haute-Saintonge propose aux entrepreneurs un parc d’ateliers relais. Dans le domaine agricole, le CDPHS soutient des expériences de diversification culturale, de recherche de nouveaux débouchés viticoles, la réalisation de forages nécessaires à l’irrigation ainsi qu’au développement de la pisciculture. En 1978, un forage géothermique à Jonzac ouvre une nouvelle ère de prospérité pour la ville et la Haute-Saintonge. Le CDPHS fait du développement durable avant l’heure en construisant une usine d’incinération des déchets avec récupération d’énergie permettant de compléter un réseau de chauffage urbain. Des actions sont menées dans bien d’autres domaines : aménagements forestiers, développement touristique, etc.
Communauté des Communes de Haute-Saintonge et Communauté de Communes de la Région de Pons (1993-2013)
Dès la parution des décrets d’application de la loi du 6 février 1992, les délégués du CDPHS s’investissent pour transformer la structure.
L’arrêté préfectoral du 29 décembre 1992 crée la Communauté des communes de Haute-Saintonge (CDPHS). 8 communes du Canton de Pons choisissent de créer la Communauté de Communes de la Région de Pons (CCRP) qui devient effective au 1er Janvier 1994. Des conventions bipartites permettent de mutualiser certains équipements notamment dans le domaine du traitement des ordures ménagères et du traitement des déchets. En 1995, la CDCHS accueille 6 nouvelles communes qui avaient choisi de rester indépendantes et une nouvelle commune du canton de Gémozac, Saint-Quantin-de-Rançanne. Avec 123 communes, elle est alors la plus grande communauté de communes de France.
En 1996, le périmètre du Pays de la Haute-Saintonge est défini par la réunion de ces deux structures intercommunales. La structure du pays hébergée par la CDCHS renforce les synergies dans les domaines du schéma directeur, du système d’information géographique et des programmes structurels européens. Tout en respectant l’indépendance des communes, l’intercommunalité en Haute-Saintonge permet la réalisation de grands projets et d’équipements structurants : Maison de la forêt, Antilles de Jonzac, Pons cité médiévale, Maison de la Vigne, Pôle de sécurité et de sports mécaniques. Le développement économique est soutenu avec la création de zones d’activités communautaires, la poursuite des aides à l’artisanat, au commerce et à l’habitat. En outre, la Haute-Saintonge continue à promouvoir la croissance verte en obtenant le label de pôle d’excellence rurale en 2006.
La nouvelle communauté des communes de Haute-Saintonge (depuis 2013)
Suite à la réforme de réorganisation territoriale, la Communauté des Communes de la Haute Saintonge a, au 1er janvier 2014, fusionné avec la Communauté des communes de la Région de Pons.
Elle compte maintenant 129 communes (au 1er janvier 2016, trois communes se sont regroupées pour n’en former plus qu’une seule) et près de 70 000 habitants et poursuit son action en tant que communauté de projets via une politique de grands travaux tels que la construction du centre de congrès à Jonzac, la création du Parc des Labyrinthes à Montendre, l’aménagement de l’école de voile de Port Maubert mais aussi la réhabilitation d’un vaste ensemble de bâtiments industriels à Pons, la construction de pépinières d’entreprises thématiques, etc…
La Communauté des Communes de la Haute Saintonge entend également continuer son action dans le domaine des énergies renouvelables et de la transition énergétique. La Haute Saintonge a ainsi été reconnue Territoire à Energie Positive (TEPOS et Croissance Verte (TEPCV), a été retenue au titre des appels à projets AMI BOIS et Ecologie Industrielle Territoriale (EIT) tout en poursuivant une action forte visant notamment à favoriser et faciliter l’installation de champs photovoltaïques.